Les principaux médias du pays ont, eux aussi, payé un lourd tribu lors du séisme du 12 janvier. De très nombreux journalistes ont disparu et leurs outils de travail ont été détruits. Pourtant, au lendemain d’une telle catastrophe, la population a un réel besoin d’informations. Reporters Sans Frontières, Quebecor, la Fondation de France et le Centre de la Francophonie des Amériques, riches de leurs expériences antérieures, se sont empressés de mettre sur pied un centre de presse pour accueillir prioritairement les journalistes locaux.

Peu de temps après sa mise en place, les initiateurs de ce projet ont nommé Claude Gilles comme responsable. Claude est journaliste pour le plus quotidien national, Le Nouvelliste. Depuis son ouverture, le centre accueille de nombreux journalistes qui peuvent ainsi continuer à exercer leur métier. Certains d’entre eux, motivés par les formations organisées par Internews, se consacrent désormais au « journalisme humanitaire ».

 

 

Loramus Rosemond, journaliste de 42 ans, vit dans un camp de déplacés depuis plus de 6 mois. Il nous raconte l’importance du centre de presse pour les nombreux journalistes dans sa situation :

Témoignage de Loramus Rosemond, journaliste

Le centre a donc une grande importance pour tous ces journalistes qui ont comme priorité d’informer la population dans cette situation très précaire. Claude Gilles nous explique, dans le reportage qui suit, le fonctionnement de ce centre, le centre opérationnel des médias, situé à Bourdon, un quartier de Port-au-Prince.

Centre de Presse (Haïti)

(musique (interview) – par Antoine Chevallier (Postillon) => Myspace)